Aziz Daouda, Directeur technique et du développement de la CAA : « L’Afrique a bien tiré son épingle du jeu »

Malgré les conséquences néfastes de la pandémie, l'athlétisme africain a démontré qu’il est en excellente santé, c’est la conviction de Aziz Daouda, Directeur technique et du développement de la CAA.

« L’Afrique a parfaitement bien tiré son épingle du jeu. Malgré les conséquences néfastes de la pandémie qui a affecté les athlètes africains dans leur préparation et leur qualification aux JO de Tokyo, ces derniers ont démontré encore une fois l’excellente santé de l’athlétisme sur le continent. Ainsi, sur les 36 pays médaillés en athlétisme, l’Afrique compte 8 pays ce qui est un bon record.

 

L’Afrique a aussi deux pays parmi le Top 10 figurant sur le tableau des médailles avec le Kenya, 3ème, fidèle à lui-même et leader incontesté de l’athlétisme mondial. Le Kenya est aussi 3ème au classement par points (104 pts) derrière les USA (263 pts) et à seulement deux points de la Jamaïque (106 pts).

L’Ouganda a pris la place de l’Ethiopie et figure à la 9ème place mondiale sur le tableau des médailles, ce qui est une première pour ce pays dont l’ascension est simplement fulgurante.

Certains pays ont fait leur apparition au tableau des médailles pour la première fois, il s’agit bien évidement du Burkina Faso, grâce à la performance de son Triple sauteur Hugues - Fabrice Zango. D’autres pays, malheureusement, ont disparu de la liste et c’est le cas de l’Algérie présente sans interruption depuis fort longtemps. La grande déception est tout de même à enregistrer du côté de l’Ethiopie, pays habitué à faire partie des 10 premiers, mais ceci a une explication: le rajeunissement des effectifs. C'est ce même rajeunissement qui a permis le retour au tableau des médailles du Maroc et de la Namibie.

La jeunesse des athlètes africains a été remarquable de même que la présence dans de très nombreuses épreuves où généralement les africains peinaient à se qualifier et encore moins atteindre les phases finales ».

Propos recueillis par Mohamed Benchrif