Les bons points de AADC Dakar

Les responsables du Centre africain de développement de l’athlétisme (AADC) de Dakar ont dressé le bilan de plus d’un an d’existence et dégagé les perspectives.

Le Centre africain de développement de l’athlétisme (AADC) de Dakar, mis en place par la CAA, suite à la décentralisation de World Athletics (ex-iaaf), a ouvert ses portes depuis décembre

2018 à onze pensionnaires en provenance du Burkina Faso, du Cameroun, de Gambie, de Madagascar, du Niger et du Sénégal. La structure est née de la fusion de l'ex Centre régional de développement (CRD) et du Centre d’entraînement de haute performance (CIAD) qui étaient basés à Dakar. Sous la direction du médaillé olympique sénégalais, El Hadji Amadou Dia Bâ, le Centre est en train de marquer ses empreintes. Il a déjà réussi à avoir deux tickets pour les Jeux olympique d'été de Tokyo 2020. C’est la Gambienne Gina Bass (100 m et 200m) et la Nigérienne Aminatou Seynou Moumouni (400 m, 200 m et 100 m) qui ont décroché la timbale.

Les deux athlètes ont réussi la saison passée les minimas olympiques. Gina Bass a réalisé un temps de 11’’33 au 100m et 22’’58 au 200 m lors des jeux africains de Rabat. Aminatou Seynou Moumouni a fait 11’84 au 100 m, 22’58 au 200 m et 48’19 au 400m. Aux derniers jeux africains de Rabat, la moisson du AADC Dakar se chiffre à quatre médailles (1 en or, 2 en argent et 1 en bronze). Des performances jugées satisfaisantes par le directeur du centre, Dia Bâ, lors de la réception d’un bus flambant neuf de 15 places pour ses pensionnaires. « Nous espérons avoir plus d’athlètes aux prochains Jo. On est sur la bonne voie. Nous avons quitté un point A et on espère élever le niveau du centre dans les prochaines années », soutient-il.

Le directeur technique, Alain Smail, s’est félicité de la participation de quelques athlètes à la compétition indoor à l’image de la Gambienne Gina Bass qui a remporté  ses six meeting et se classe 4e mondiale en salle. Pour la présente saison, les championnats d’Afrique d’Alger et les JO sont en mire pour le technicien français.

 Le centre s’est attaché les services d’un manager général qui s’occupe des athlètes dans le domaine des stages à l’extérieur, de l’équipement et du sponsoring.