Réalisme, flexibilité, efficacité et considération, les aspects fondamentaux du plan de développement de la CAA

La situation de l’athlétisme en ces temps de pandémie, les décisions du dernier Conseil de la CAA, les centres africains (AADC), le second plan de développement, le circuit continental des compétitions, les championnats d’Afrique de cross-country et les championnats d’Afrique séniors, ont été les points forts de la conférence de presse animée, le lundi 21 septembre 2020, en vidéo-conférence par le Directeur Général de la CAA, Lamine Faty et le directeur technique Aziz Daouda.

Faisant le point sur le conseil de la CAA du 9 septembre, M. Faty s’est dit ‘’satisfait’’ de cette réunion après celle du 16 mai dernier avec 15 membres présents et 05 absents excusés. ‘’Le conseil a notamment maintenu la programmation de nos deux championnats phares prévus en 2020 pour l’année prochaine. Le championnat d’Afrique de cross aura lieu fin février/mi-mars 2021 à Lomé au Togo alors que les championnats d’athlétisme séniors se dérouleront à Alger au mois de juin 2021’’ a jouté le DG de la CAA en soulignant que ‘’les dates précises seront arrêtées ultérieurement avec les fédérations organisatrices’’.

M. Faty a fait état du maintien au programme de la CAA du circuit de meetings africains avec sept (07) étapes même si ceux du Nigéria et de l’Afrique du sud ne sont pas encore confirmés. ‘’La CAA veillera à que ce circuit ait lieu avec ses sept étapes tout comme le meeting de Gaborone au Botswana en avril 2021’’, a-t-il dit en souhaitant une amélioration de la situation par rapport à la pandémie du covid-19 et une reprise progressive des championnats régionaux et nationaux.

 ‘’En dépit de la situation du confinement et une préparation pas adéquate, on a été agréablement surpris par les performances de nos athlètes lors des meetings de Monaco et de Stockholm et nous espérons qu’ils vont encore faire mieux dans les compétitions à venir’’ a indiqué M. Faty.

Pour sa part, le Directeur Technique de la CAA, M. Daouda a indiqué que ‘’durant cette période de confinement, la confédération a été très active en organisant une trentaine de sessions avec plus de 50 participants pour chacune. Il a cité comme exemple le séminaire sur l’athlétisme féminin qui avait regroupé plus de 65 dames.

M. Daouda est revenu également sur la stratégie de la CAA basée sur les plans de développement. ‘’A Abidjan lors de notre congrès, l’ensemble des membres se sont déclarés satisfaits de notre premier plan de dix ans qui a expiré en 2017’’ a-t-il dit en soulignant que les compétitions de la CAA ont connu une nette progression en matière d’engouement et du nombre de participants. ‘’Si par le passé on organisait des championnats avec trois ou quatre pays, on a enregistré lors des derniers Jeux Africains de Rabat la présence de 52 pays, alors que les effectifs ont aussi augmenté considérablement’’ a relevé le Directeur technique qui a reconnu la difficulté d’organiser les championnats de cross-country car ‘’c’est une discipline qui n’est pas pratiquée dans tous les pays africains’’.

‘’Pour encourager une participation de masse, la CAA a introduit la catégorie des U18 (cadette) pour les championnats d’Afrique de cross-country à Lomé où plus de 300 participants de cet âge seront sur la ligne de départ’’ a-t-il fait savoir en soulignant la volonté de la confédération à vulgariser cette discipline considérée comme ‘’une entrée à l’athlétisme’’.

Spécificités du terrain

M. Daouda dira également que la stratégie de la CAA tient en compte les spécificités de notre continent et fait de son mieux pour faire entendre sa vision au grand profit de nos athlètes qui sont les seuls à être présents dans les compétitions à travers le monde à hauteur de 30% et figurent également dans les meilleurs résultats mondiaux.

Il a détaillé que le plan de développement actuel de la confédération a été scindé en deux périodes de cinq ans chacune qui sera bientôt adopté par le conseil confédéral soulignant que ‘’ce plan repose sur quatre aspects fondamentaux à notre sens’’ : le réalisme, la flexibilité, l’efficacité et la considération.

Expliquant ces quatre mots clés, il dira que la CAA s’adapte avec la réalité du terrain des fédérations nationales. L’image de marque de notre discipline qui ne fait pas vivre malheureusement tous ses athlètes sauf de rares grands champions est la mission de tous auprès des médias et de la télévision. ‘’Nous devons en tant que confédération travailler en commun avec world athlétics pour sauvegarder et maintenir toutes les épreuves du demi-fond au programme des meetings. Les courses du 5 000 m et le 10 000 m sont les épreuves ‘’africaines’’ et elles avec les relais des épreuves plus spectaculaires que certaines d’autres.

Le Directeur technique a relevé avec satisfaction le bon travail qui s’effectue au niveau des centres de préparation et de formation africains. Il en veut comme preuve, les performances de leurs athlètes dans les compétitions internationales.

Enfin le DG de la CAA s’est félicité de cette conférence de presse et a remercié les participants tout en regrettant que de nombreux journalistes n’ont pas pu accéder à la plate-forme en raison des difficultés de connexion. ‘’Ce n’est que partie remise et nous souhaitons renouveler très prochainement cette expérience’’ a-t-il conclu.

Le chargé de la communication M. Moahmed Zemmour a participé activement à cette conférence avec d'autres journalistes africains notamment M. Oumar Ba, responsable des medias de la CAA et Mme Alice Annibali responsable des Relations publiques du département de la communication de World Athletics. M. Zemmour a assuré que ''les préparatifs des championnats d'Afrique en 2021 à Alger vont bon train, avec surtout la rénovation du stade annexe qui sera doté d'une nouvelle piste''. 

Mohamed Zemmour (FAA) pour la CAA


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