Le président de la Confédération africaine d’athlétisme, Hamad Kalkaba Malboum, a séjourné récemment à Praia (Cap Vert), en compagnie du Directeur Général Lamine Faty et du Directeur Technique Aziz Daouda pour poser les bases d’un centre de développement de l’athlétisme (AADC) destiné aux pays ayant le portugais comme langue de travail. C’est un pas en avant dans l’œuvre de développement de l’athlétisme africain.
Le meeting de Zurich a accueilli les finales de la Ligue de diamant les 7 et 8 septembre. Pour cette ultime étape du prestigieux rendez-vous, l’Afrique a bien joué sa partition en décrochant huit titres. Chez les hommes, le Marocain Soufiane El Bakkali a dominé l’épreuve du 3 000 m steeple en 8'07'’68 devant l'Éthiopien Getnet Wale (8'08'’56) et le Kenyan Abraham Kibiwot (8'08'’61). Les Kenyans Emmanuel Korir (800 m) et Nicholas Kipkorir (5 000 m) ont été aussi sacrés. Le premier s’est s'imposé en 1'43'’26 avec à la clé la meilleure performance mondiale de l'année. En 12'59’05, le second a profité de l’absence des cadors, comme le Norvégien Jakob Ingrebrigtsen, les Ougandais Joshua Cheptegei et Oscar Chelimo pour remporter la course.
« L’athlétisme africain est l’avenir de l’athlétisme mondial. C’est là qu’il y a le plus de marge de progression. C’est une occasion pour remercier les Etats et les gouvernements africains qui n’hésitent pas à épauler leurs fédérations respectives, ce qui permet à la Confédération africaine d’Athlétisme de respecter les échéances des compétitions continentales comme ce fut le cas de Maurice voilà quelques semaines », a admis le Directeur technique et du développement de la Confédération Africaine d’Athlétisme (CAA) M. Aziz Daouda.
Les Mondiaux d'athlétisme 2022 d'Oregon, du 15 au 24 juillet 2022, ont pris fin avec une belle moisson de médailles pour l’Afrique qui se chiffre à 9 Or, 12 Argent, 7 Bronze. A Doha, lors des précédents championnats, le continent africain comptabilisait 9 or, 8 argent, 10 bronze.
L’Afrique a réussi une belle opération à l’avant dernière journée des « Mondiaux d’Eugene » en décrochant 2 Or, 3 Argent et 1 Bronze, portant ainsi sa moisson de médailles à 8 Or, 10 Argent, 5 Bronze. Elle est sur la même trajectoire que les précédents championnats de Doha dont le bilan se chiffrait à 9 Or, 8 Argent, 1O Bronze. Avec certaines finales, à l’affiche aujourd’hui pour la clôture du rendez-vous américain, l’Afrique peut nourrir l’espoir de décrocher de nouvelles breloques pour faire mieux ou marcher sur les pas de Doha.
Quatorze finales sont à l’affiche, samedi et dimanche, pour clôturer les championnats du monde d’athlétisme seniors qui se tiennent depuis le 14 juillet à Eugene aux Etats-Unis. A l’heure actuelle, l’Afrique dont la moisson est de 4 Or, 7 Argent, 4 Bronze est encore loin d’atteindre le bilan des précédents championnats de Doha qui était de 9 Or, 8 Argent, 10 Bronze.
Le Sud-africain Wayde Van Niekerk, détenteur du record du monde du 400 m, est très attendu aujourd’hui lors de la 8e journée des championnats du monde qui se déroulent à Eugene aux Etats-Unis. Il essaiera de faire mieux que la Nigérienne Aminatou Seyni et le Libérien Joseph Fahnbulleh qui ont raté de peu de monter sur le podium du 200 m.
C'est la première médaille d'or mondiale senior de Norah Jeruto et le tout premier titre du Kazakhstan aux Championnats du monde d'athlétisme. L’exploit est signé par une ancienne citoyenne du Kenya qui, après avoir remporté le titre mondial U18 du 2000 m steeple pour son pays d’origine en 2011, a changé de nationalité au profit du Kazakhstan l'année dernière. Elle rejoint du coup le camp des athlètes qui continuent de priver l’Afrique de ses meilleurs talents.
La 5e journée des « Mondiaux d’Eugene » n’a pas été faste à l’Afrique dont la moisson de médailles reste bloquée à 6 Or, 6 Argent et 3 Bronze. En effet, les Kenyans Timothy Cheruiyot et Abel Kipsang sont totalement passés à côté de leur sujet lors de la finale du 1500 m. Pressentis pour jouer les grands rôles, ils ont finalement terminé respectivement aux 6e et 7eplaces d’une épreuve remportée à la surprise générale par le Britannique Jake Wightman (3’29’’23) devant le Norvégien Jacob Ingebrigtsen (3:29.47) et l’Espagnol d’origine marocaine Mohamed (3’29’’90). Il a couru la course de sa vie en s’imposant devant le champion olympique Ingebrigtsen, le champion du monde en titre Cheruiyot et le meilleur performer de la saison Kipsang. Eugene a été pour l’Afrique la faillite d’une génération qui n’a pas pu fructifier l’héritage des anciens comme Hicham El Guerrouj et autres spécialistes du 1500 m.